août 2020
lundi 3 août, il est 9h11
est-ce que je me rendors ?
hier soir j'étais seule au bureau et la promenade sur internet agréable, je repense de nouveau à la piaule dépotoir qui est parfois mon bureau-atelier. hmmpf.
mardi nuit
des volontés avortées
mercredi aurore
il est six heures et je serai prête à commencer ma journée mais ça ne serait pas sérieux.
il est neuf heures, un rêve : avec ma collègue *, dans un très grand bar avec une immense terrasse en bois style guinguette, on cherche une place où s'installer mais il y a des groupes de collègues d'autres associations (dont la psy de *!) qui sont là, puis des gars de la maraude lance un ballon de foot et * fait des figures acrobatiques, la classe
ça me rappelle le sentiment adolescent quand je traînais avec des filles populaires, et moi dans l'ombre
je suis aussi de sortie avec une autre collègue, * et on se promène en ville, elle fait du parkour et va partir en week-end (c'est flou), une citoyenne nettoie le trottoir
c'est sûrement dans le désordre et je me suis souvenue hier sur mon vélo que j'allais faire de la sociologie à la rentrée et dans le rêve j'espionnais sans faire exprès une conversation au téléphone entre la coordo du 115 et son directeur, où il disait clairement profiter de l'argent public, je notais ça en vitesse et je tentais de m'enfuir
une vieille dame qui est hébergée au 115 était dans la rue des friteries tard hier soir, elle était également dans mon rêve, la coordo du 115 me disait qu'elle avait été exclue malgré le décret du ministère à cause de pressions du voisinage parues dans le journal, ces particuliers trouvant que cette personne recevait trop d'aide
je discutais avec elle en prenant un ton comme si elle était débile, ça ne se passait pas très bien, puis en fait pas si mal.
j'aurai mieux fait de me lever à six heures du matin plutôt que ces divagations oniriques et je suis encore plus fatiguée (auto-ouin)
mercredi soir : une certaine vision de l'enfer, "the good place" et "hadès"
la weed permet que les sensations éprouvées ces derniers temps puissent se réfugier sous la peau et s'exprimer tranquillement plutôt que de flotter dans un nuage gris,
du brouillard
qui s'éclaircit
(j'ai beaucoup traîné sur des applications de météo ces jours-ci)
jeudi 6 matin, 9:28
encore un rêve, où je prenais rdv chez le psy lors de mes vacances à * et c'était un vieux monsieur très content de me revoir.
c'est pour une séance ou pour aller boire un café ?
jeudi soir-nuit
voilà : quand je veux quitter le salon pour de la tranquillité de la solitude choisie, j'aimerai avoir un autre espace que ce lit par terre avec des vieux cartons entre la litterie et le parquet pour pas que ça raye trop et où je n'ai comme outil que mon téléphone portable et le silence
alors que ce petit bureau en bois qui donne sur la fenêtre, avec un renfoncement qui laisse la lumière avec quelques petites plantes vertes, où sur les murs sont punaisés des cartes postales spécifiques à une expo dans un petit musée de province ou des illustrations reçus / achetés à des artistes hautement appreciées et découvertes sur twitter
un peu de terreau
et des fleurs fanées qui prennent la poussière
ah, oui
et aussi : je vais avoir trente ans l'année prochaine et je vais devenir étudiante en sociologie ?
vendredi nuit-ard. (2:50)
demain c'est le coiffeur
et aussi j'ai acheté trois soutifs en soldes alors que j'en avais pas eu de neuf depuis trois ans et qu'il y en avait plus qu'un qui m'allait encore à peu près
de manière inconfortable
la prochaine étape sans doute :
- changer les lunettes
- réfléchir plus précisément à un tatouage
et prendre le temps d'écrire les détails romanesques de la vie en maraude.
_ je suis un personnage pour quelques-uns
samedi matin, la rue est encore calme
10:38 : ça me stresse d'aller chez le coiffeur !! je suis un peu défoncée !
j'enregistre la conversation chez le coiffeur avec sa cliente, je suis arrivée trop tôt.
je ne vois que les pieds, et encore seulement quelques doigts dépasser sous la table. la manucure est fine et doit coûter cher, la dame a le rire qui va avec,
avec ces gens qui ont le temps, l'énergie et l'argent nécessaire à prendre soin de soi
elle parle d'une autre personne, sa fille ? qui travaillait à Sephora mais elle n'a pas aimé car la boîte donne des directions financières et non plus de conseil et d'aide
-- le capitalisme
heureusement que sa fille (peut-être ?) a trouvé autre chose rapidement et ça lui plait mieux, en plus elle s'élève son enfant. les horaires sont plus adaptés
des bruits de ciseaux
et une musique calme, groovy par quelques notes
la dame ne bénéficie plus par contre des avantages de sephora
"quoique rien n'est jamais définitif totalement hein"
la coiffeuse utilise de l'huile de coco acheté au super u, au rayon alimentaire, et elle n'a jamais eu une aussi belle peau
les conseils démaquillages post confinement : comment mettre de la crème sur le visage sans y mettre les doigts
"quatre euros le pot !"
au moins d'écrire, ça fait passer le temps.
voilà, des nouvelles sensations de cheveux
projet: article medium avec un historique de mes screenshots.
projet: écrire sur les bouts de vies rencontrées
avec quels outils se mettre à l'écriture
quand la pensée ne suffit plus
mais qu'elle s'évapore
samedi, début de la nuit
l'ivresse de la weed est importante
de temps en temps
comment appeler ce que décrit le premier épisode de the midnight gospel ?
maintenant, dormir.
dimanche matin : faire un zine de screenshots
j'ai fait un zine en numérique mais j'arrive pas à agencer les pages correctement pour imprimer sans trop de bricolage - reliure imparfaite
pause apex
lundi minuit, redécouverte enthousiasmée de serge teyssot-gay, j'ai même envie de réécouter son entretien avec mariericheux
et de payer 5 euros pour louer un docu à son propos
mardi minuit passé
j'ai oublié de dire que j'ai vu l'autre soir catfish
mercredi soir
devant kit de survie
📬 à la volée
je suis satisfaite de la vie que j'imagine pouvoir mener
je me demande à quel point ma vie serait différente si j'avais de quoi enregistrer tout ce à quoi je pense sous la douche
marc nammour me rassure souvent de mon métier, le réconfort se transmet
"je suis quelqu'un"
j'ai joué à raft avec *, mangé quelques parts de pizza, regardé le premier épisode de la nouvelle série de David Simon
il est 00:19 et je vais me coucher !.
jeudi, minuit et sept minutes
📸📱
vendredi 22:19
ah yes, les congés payés, enfin ouf !!
c'est pas mal les relations humaines
j'ai montré mon carnet journal de bord à q., il est drôlement bien rangé
samedi soirée, je me couche tôt, demain le train
📸📱 "je vole aux mots
mes états de présence"
dimanche dans le train, j'écoute serge teyssot-gay et marie richeux parler de la zone, de la marge
ah oui alors on est mardi, j'ai des courbatures aux fesses mais les montagnes sont jolies, j'ai fait un rêve où je rentrais une semaine trop tôt au travail et personne ne me le faisait remarquer, c'était une réunion morose bref
non on est mercredi, je me suis trompée à moins que j'ai écrit ça hier matin mais je ne crois pas.
j'ai hyper mal à la tête, aouch
jeudi matin, tôt 7:52
dans le lit,
je crois que le mal de tête est parti
soir nuit j'ai tellement mal au ventre que j'ai l'impression que l'évanouissement n'est pas loin et j'ai une sorte d'allergies dans le bas du dos, je viens de mettre de la crème, ça pique, annulez le corps svp
le sommeil s'éloigne à cause des douleurs
internet: je regardais à 5:30am un fandub d'akira par une soixantaine d'illustrateurices sur twitch puis je me retrouve entraînée dans le raid d'une chaine de canards
samedi dans le train de retour,
j'observe les inconnus voyageurs
pourquoi partir en vacances déclenche une tendresse nouvelle et une curiosité envers ces corps étrangers qui s'oublient ailleurs
en se déplaçant dans l'espace,
traversant des régions
des paysages découverts doucement
selon la lumière la montagne se déguise de diverses couleurs (le soir en rose)
et dans la forêt,
une pensée amoureuse car absente (qui pour apprécier mon pas nonchalant)
aussi en voyage je romance le futur, comme quand j'imaginais des histoires dans les longs trajets en voiture, maintenant avec mon futur militantisme à * et ses membres associés, ouais
de retour dans le train, oui j'observe les traits des gens, à quoi iels occupent le temps, les cernes du travail ou la nostalgie du repos, les marques de leurs bagages (sac à dos ou valise à roulette)
je guette des signes indiquants un-e possible allié-e
je cherche des rencontres imaginaires (car suspendues dans la temporalité du trajet/voyage/déplacement)
samedi 20h: c'est un tout petit peu chiant que j'arrive pas à faire de sieste ces temps ci
sinon, la floppée de mots précédente sera à mettre en lien avec le train comme "zone" cf la conversation serge teyssot-gay/marie richeux
https://en.m.wikipedia.org/wiki/Volatility,_uncertainty,_complexity_and_ambiguity
j'essaie de comprendre le monde dans lequel ma belle-soeur évolue, elle allait s'inscrire à une formation en ligne à cambridge, 10h/semaines pendant 8 semaines, intitulée "sustainable supply chain management" et elle était prête à claquer 2400 euros là dedans en payant direct avec sa cb
????
tout cela me paraît tellement VIDE : vacuité, inopérabilite, destructurant, exigu
hors sol
le mot loin n'est plus assez fort pour désigner l'écart
nous ne pourrons jamais nous rencontrer.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Gestion_de_la_cha%C3%AEne_logistique peut-être en lisant ça je comprendrai mieux son métier
"Les finalités attribuées à la gestion de la chaîne logistique sont variables d'une organisation à l'autre, et peuvent comprendre :
[...]
-la garantie de l'intégrité des personnes et de l'environnement, c’est-à-dire la sécurité et la sûreté. Ce qui permet à l'entreprise de rester présente sur le marché, en évitant les violations des règles professionnelles, les accidents ou sanctions réglementaires ;
-la promotion de thèmes actuels, comme les économies d'énergie, la lutte contre la pollution, le respect de l'environnement, le développement durable, ou les produits et services éthiques."
--> lol iels se cachent même pas: la finalité c'est la promotion = publicité, pas le changement concret
la sécurité des personnez c'est juste pour respecter la loi, pas par humanisme
//* est arrivé pour la soirée. on discute, je suis à la maison (pas tout à fait dans ma ville), c'est agréable
j'ai découvert des comptes insta de "power point militant" orienté alliance féministe / pédagogie pour les hommes blancs cis.
un post faisait la différence entre la drague et la séduction
et dans ma maladroitesse des contacts humains, cette désinvolture concrète dans la solitude confortable, je suis toujours dans un mystère ambiant dans les échanges d'indices (expressions, du symbolique au corporel) de ce rapport
de possibilités
_ parfois presqu'interdites
à la lisière
l'orée
des pas sur le fil liminaire
"la séduction"
.
j'ai cru avant que ce mystère se désépaisirait de lui-même,
qu'il s'agissait simplement d'un symptôme de l'adolescence
courante
puis,
je dois accepter qu'il s'agisse finalement d'un symptôme atemporel qui me suivra tout le long du degré de timidité que j'accorde à une rencontre
hasardeux,
je ne suis maître de rien.
00:45 projet audio : renouveller mon émerveillement de ballast en lisant des extraits de la revue imprimée à la plage ?
projet politique : explorer l'anti-fascime (vu un docu la semaine dernière très intéressant, avec des gymnases populaires, ce genre de truc)
firesmoke
dimanche matin: dans mes signets twitter en écoutant la bo de umiragamitruc, ça fait quelques jours où je pense à une plateforme (site internet, jeu/ twine ?) d'exploration / rangement de mes propres marques pages web & cie. idky exactly but. something.
dimanche matin: je navigue les internets, je lis des articles d'anarchistes antisyndicalistes en 1906 c'est rigolo.
puis "Toute société que vous bâtirez aura ses limites. Et en dehors des limites de toute société, les clochards héroïques et turbulents erreront, avec leurs pensées vierges et sauvages – eux qui ne peuvent vivre sans concevoir de toujours nouveaux et terribles éclatements de rébellion ! Je serai parmi eux ! — Renzo Novatore"
brochure-sombrer-dans-la-folie
"L’un des principaux plan marketing mis en place par l’industrie pharmaceutique a été la construction sociale d’un état émotionnel idéal que chaque individu « normal » était censé vivre."
dimanche soir-nuit, 00:24
nausea-uploading
lundi fin d'après midi sur le pc portable, je n'ai pas bien accusé réception de l'information que ** partaient aujourd'hui
me voilà donc seule dans l'appartement, face aux choses que je prévois de faire dans ces instants et
et
et
et
non, en vrai, le soucis, c'est toujours celui du lieu d'expression.
je pensais écrire sur les congés payés, que c'est chouette, que ça fait du bien, que ça permet de prendre le temps de la découverture (tapsus mignon)
là, je peux ajouter des liens vers des trucs aléatoires cools, une mini forme d'infolettre comme j'ai tenté avec le dernier post medium
puis causer politique, société idéale, si seulement chacun pouvait profiter du confort
pourquoi ne voudriez-vous pas que tout le monde puisse bénéficier de vivre /dignement, décemment, non même pas; de vivre tout court,
et là je peux faire un pont avec la brochure "sombrer dans la folie"
il y aurait une trame chronologique en fond puis des rhizomes thématiques
plus tard; dans la nuit avant minuit
je traîne, je viens de lire un papier intéressant sur l'empathy economy en lien avec l'antiracisme, et de la différence entre l'empathie et l'amour.
sinon, j'ai commencé un cours html css sur le nouveau site du zero, on verra!
en attendant que la série watchmen se télécharge
chez * à *
discussions video ludique agreables
des souvenirs
des systèmes
d
qui rencontrent
des êtres humains
00:16
écrire un mail à *, sur les souvenirs d'une période de sa vie en parallèle d'un jeu vidéo - car les jeux vidéo s'attachent à soi ; un souvenir encapsulé dans un monde dans lequel on peut retourner se blottir
une des définitions de l'habiter
autre
qu'une
maison,
(un-e épouxse, un travail, un chien, une voiture et malheureusement
des enfants.
et ouf: un ordinateur vers un ailleurs)
jeudi (j'allais dire matin mais il est 16:12, oups)
je suis un blob poilue, informe agréablement, une masse pas tout à fait liquide, de la chair yo-yo.
j'ouvre des tas d'onglets sur des sujets aléatoires,
--> CURIEUX.
ce mot a été de tout temps la pointe du gouffre
_ comme des scénarios fantasmatiques d'entretien avec le psy de * eurent lieu et qu'ils pourront encore moins se réaliser car je ne mettrai pas les pieds dans cette ville, serait-ce pertinent de lui envoyer par la poste mes zines ? _
les congés payés : from 20 pages web ouvertes to 40 real quick
j'aime bien 'naviguer' [.png du jeune à casquette qui surf sur un clavier avec la Terre derrière lui]
mots clés d'un article : 'surge capacity', 'invisible and ongoing destruction', 'lesser auto-expectations', 'ambiguous loss', 'replacing lightbulbs', 'resilience fat account'
your-surge-capacity-is-depleted
un livre photo allemand COWCAM
vendredi 28, 19:06 j'ai pensé à un truc, comme je m'essaie plus à l'écriture inclusive sur discord, je réfléchis aux pronoms, aux genres
et de mon côté, je serai agenre / non-binaire dans mon enfance, ensuite l'adolescence c'est volonté d'être un homme, mal à l'aise dans ce corps de femme ; puis maintenant, ce serait du gender-fluid, selon les situations, les périodes, les gens, le désir
29 août, matinée : je vais essayer de trouver des bibliothèques chouettes à * ce matin, puis voir où est l'université exactement
15:34 j'ai écrit en noir dans le journal de bord socio, il me faudra un petit carnet en plus
c'est épuisant les interactions sociales quand même.
je vais prendre un train pour rentrer et je ne sais où attendre le retour au foyer, ici dans l'appartement, à la gare dans la rue au milieu des passants ?
une drôle de sensation d'insécurité me tient en haleine
néanmoins, j'ai trouvé mon activité pour la soirée : revoir contact.
autre truc au programme ? streamer suzerain
23:32 hé bien contact meilleur film
outer wilds est si bien car il y a des bouts de contact dedans
dimanche, après midi pluvieux en pyjama
c'était intriguant la construction d'un narratif à partir d'un weekend à * à travers l'agencement par dossier/fichier/truc.txt dans l'optique d'un *zinewebsite*
presque une interactive autofiction écrite en HTML5/CSS dans la forme et en divers médias informatiques (internet, photographies, scans, notes prises au vol, liens vers d'autres supports, etc.)
cela permet de ranger
en dimensions et pas seulement en tas.
en gros tas que nous appelons
une pile
quelle est ta pile de bouquins au pied de ton lit ?
c'est un tas informe qui prend la poussière
dégradée
ici, il y a des portes à franchir.