hé. ici, on découvre la prise de note avec Left et on tente de retranscrire en une sorte de blog ce qu'on écrit avec cet outil. ici c'est le mois de décembre 2020.
au boulot je pensais au "what would you do / your role be in a commune" hier avant de dormir i would be archiviste du monde réceptionniste des récits (psy quoi) fabricante de réparations, architecte et ouvrière de cabanes & potagers / forêts, garderie des petits êtres vivants (animaux, enfants) disponible-ouverte aux coups de main et apprentissages
dimanche matin-ouin énième tentative d'arrêt du tabac des gros rêves encore ces dernières nuits je tente de faire un devoir de socio, je pensais avoir déjà un truc conséquent sur le sujet que j'avais écrit pour le devoir précédent et finalement pas intégré dans le rendu, mais la gouvernementalité et la gouvernance ce n'est pas la même chose, ah! sinon ces derniers jours, c'est calme, je joue à des jv (death crown, knee deep, apex, subnautica), je fais un puzzle, je regarde x-files, etc. pas mal les fêtes sans famille
je suis allée chercher du tabac puis je me suis recouchée puis j'ai fait une tarte avec les fruits exotiques surgelés (pourquoi c'était là ça ?) et je joue à apex et j'ai envie de pleurer tout du long; du stress diffus liés à des petits trucs du boulot, les fluctuations d'humeur etc.
j'ai fait un énorme rêve, c'était genre une rencontre pour * et il y avait énormément de monde, des gens des internets comme * et plus tard des gars de *, et * et * et la foule était immense, et c'était dans un vieux chateau aux murs et pour en sortir c'était très compliqué puis je me perdais, je perdais mon téléphone, et je prenais un chemin qui allait dans une sorte de baraque hantée et au milieu de tout ça les ouvriers du château ouvrait de nouveau chemin mais celui ci était un cul de sac, je finissais par sortir et j'allais à la gare pour rentrer mais je n'avais pas de sous c'est tout
sinon avant-hier soir j'ai entrepris de murmurer dans le micro du téléphone un texte de ballast et je suis retombée sur mes enregistrements "parler plutôt qu'écrire", j'avais complétement oublié ça! mignonne du passé
hola la fatigue m'abasourdit que se passe-t-il
j'avais complétement zappé la période hachée où je m'enregistrais avec une appli audio ! c'est trop chou et c'est y'a pas si longtemps, 2019 trop bizarre cet oubli aha. c'est le moment de dépoussiérer reaper du coup ?
je viens de regarder el spiritu de la colemna ! si beau. je suis contente d'avoir revu ce film et contact ces derniers mois, mes films-plaid favoris restent inchangés. serait-ce l'heure de la sieste ??
qu'est-ce que je fais de ma vie ? je suis allée manifester et avant j'avais envoyé un mail à * et j'ai rencontré une personne de là bas pendant la manif du coup, et deux-trois autres potentiels futures camarades. est-ce qu'il faudrait faire plus attention aux traces parsemées ?
et sinon je fais un puzzle de 1000 pièces ! cool. est-ce que j'appréhende le retour au travail ? :shrug: on verra bien lundi uh oh. la flemme de la non-projection de ce qu'il va se passer en janvier niveau covid & confinement pour le boulot et niveau politiques aussi
j'ai fini suzerain c'était très bien, je me souvenais de la démo et de l'enterrement du poète assassiné et dans mon prologue, un doux rappel à ce poète Circas. l'échelle d'une vie, etc.
le rhum la bière et le pétard et c'est le dodo ! après la dernière émission de radio pirate ! plein de coeurs
oups, j'ai confondu ma clope du matin avec le joint non fini d'hier (l'effet x-files) après l'infolettre des cailloux c'est celle d'absolument tout qui parle de mon site! est-ce que cela va changer les propos que je tiens dans mes notes ?
j'ai ajouté des textes dans la liste d'écrits, des choses de senscritique, j'en profite pour réécouter hello voyager mais aïe le mal de tête (non stp pas maintenant alors que je commence à me remettre d'aplomb)
peut-être à envisager : l'écrit caché "été convalescent", pour amorcer l'année 2017 ?
je suis allée faire ma prise de sang pour la ferraille ce matin, je suis passée à la fnac acheter de l'encre (c'est cher! heureusement j'avais encore des chêques cadeaux du boulot) puis j'essaie de lire un peu mes cours de socio, celui des solidarités internationales, et je pleure parce que je suis fatiguée de lire des choses sur la pauvreté Simmel, ça date de quand ? rien ne change ? blah. on pourra faire de la promotion de l'anarchisme dans le devoir "l'évolution de la solidarité internationale laisse-t-elle encore une place à une relation de personne à personne ou à une pratique amateure ?"
bon du coup, j'ai répondu à * pour l'étude sur le sans-abrisme pour lui donner mon avis sur la question, on verra. j'avais besoin de décharger.
déjà ! (what a week / it's wednesday) je ne vais pas répéter ce que j'ai noté sur Left tout de même tant qu'on est là d'hugo tsr - encore cet atelier rap radio les pleurs pas loin, de nouveau - comment je les portais en moi auparavant ? (quand j'étais une jeune fille larmoyante)
bon hé bien je n'arrive pas à faire la sieste, j'étais prête à lancer el spiritu de la colemna mais il y a ag-pirate dans une heure !
ça commence à aller mieux, j'écoute hugo TSR en boucle en fumant des pétards (même si c'est pas de la weed ouin). dans cinq minutes, l'ag-pirate; puis ce sentiment flottant que des choses se transmettent c'est doux comment répandre nos voix en pansements
yo. j'écoute debout dans les cordages (en repeat, c'est le mood du matin, ok?) en éditant les captures d'écran des photographies d'instagram, en essayant de "push to origin" les fichiers pour le site de radiopirate (mais ça bug depuis hier, je n'ai aucune idée de pourquoi-comment, alors je tente des trucs hasardeux, on verra bien) j'ai envoyé des mails ce matin, parmi les trucs que j'avais noté dans exlibris je ne sens pas encore le repos lié à mon arrêt; il y a une tension qui persiste - est-ce que je demanderai à prolonger l'arrêt ? ou bien la petite culpabilité "conscience professionnelle" (que nous avons déjà renommé autrement quelque part) va me faire retourner au boulot pour m'occuper par exemple des distributions des cadeaux des fêtes de fin d'année ? WHO KNOWS. nous ne sommes que mardi, j'ai le temps de voir comment se profile le reste de la semaine anyway.
sinon, j'ai rejoint deux nouveaux serveurs discord: un sur l'écriture en mixité choisie et un d'organisation politique. on va voir.
en tout cas, quand je bricole, le temps passe vite. je vais continuer suzerain en attendant le netlify deploys le site radiopirate (j'ai déposé ça en vrac dessus sans passer par github ???) et en attendant que gphotos upload les captures sur le cloud
dimanche matin de bonne heure, je fais de mini-correction sur le site et j'en profite pour mettre à jour les notes ici. (les cailloux parlent de mon site, hola ! alors j'essaie de peaufiner des choses pour les nouvelles venues ici). // une de mes méthodes dans le fait de déposer des trucs intimes, c'est de les rendre assez illisibles pour éloigner les potentiel·les lecteur·ices, ou de les noyer dans un trop-plein indigeste. // je pense à faire un index des pages avec les plateformes qu'elles remplacent, parce qu'il y a aussi ça dans ce projet de site, à demi-mot. une attention que j'ai apprécié dans les cailloux, c'est ce non-renvoi vers mon compte twitter, car en effet je ne l'ai relié à rien ici. tiens, d'ailleurs, il faut que j'écrive une petite présentation pour #les-pirates-ont-du-talent - ça me rappelle le manifeste que j'avais envie d'écrire le mois dernier.
SAISON 2 DE HIS DARK MATERIALS!!!
j'ai pleuré en écoutant la microsieste il y a livo qui raconte qu'il a pleuré en regardant un concert de keny arkana et hier soir je suis passée dans un foyer et une jeune m'a montré son clip, où elle rappe une même galère que keny et tant d'autres et ce matin, les nerfs se desserent et je pleure alors je ne vais pas au travail et j'en profite pour écouter la micro sieste des échos, toujours pj harvey grow grow
je suis dans la salle d'attente du médecin, je n'ai eu la force d'aller au travail, j'ai bcp pleuré ; comme d'habitude, j'encaisse sans m'en rendre compte puis sans prévenir, ça craque. il me faut des gens autour pour attester de mon épuisement, du soutien-réconfort face à une détresse floue
tenir toujours sur le fil le fil rete-conte-mainte-nir
elle est toujours là, cette immense tristesse, en fond, en murmure ou bien elle réapparaît de temps en temps ? q. me fait prendre conscience de la difficulté de mon boulot, de notre vie qui reste précaire avec cet appartement qui s'effondre ce genre de chose la violence que j'ingère au quotidien, que ce soit celle de la rue ou celle de la société - toujours, qui supervice (supervise) la première c'est compliqué de se dire qu'une autre forme de vie est possible mais que quelques uns au pouvoir s'effertue à ne pas la permettre
quand est-ce qu'on parlera du travail social palliatif comme l'accompagnement de pré-cadavres non pas malade organique // mais crevés lentements par .. des choses qu nous pourrions changer // si facilement, c'est à bout de bras (bras tendu?) // alors pourquoi on y est si loin, de jour en jour les calamités s'accumulent // et pèsent // sur ceux qui sont déjà les plus abîmés, // et sur tous les autres qui tentent de les aider (et parmi eux le drame c'est qu'iels ne lisent pas de sociologie pour apprendre la systèmie sociale de ce qui se déroule : // tant de brevages culpabilisateurs, dénonciateurs d'une nature humaine moindre, s'insère insidueusement et la portée politique s'affaisse)
sortez donc de vos universités, désertez vos bureaux et bibliothèques de toute façon vous n'y êtes clairement plus les bienvenus, soyez précaires avec les plus précaires, en solidarité soutenante, dégagez votre énergie à raler, à lutter contre des institutions mortes depuis longtemps pour la déposer à côté, un décalage
hier soir, nous avons croisé m. qui ne va pas bien ces derniers temps ; depuis quand exactement ? depuis toujours sans doute, un vécu malmené chaotique la trentaine, il oscille entre la rue, la prison, les foyers, il s'intoxifie pour oublier ses malheurs, et la loi de la rue est rude, très rude des gars, d'autres sous-prolétaires, braquent sa minuscule piaule, alors qu'il peine à avoir de quoi manger "ils ont même voler ma seule casserole" en se demandant bien pourquoi faire alors il bouffe ses conserves de raviolis froides et il ne s'ent sort pas
et nous, avec le peu de moyens dont nous disposons, on essaie de l'encourager à rencontrer un ou une psy ; de lui remonter un peu le moral quand on le croise (rarement seul, rarement sobre) puis il nous raconte ses mauvais souvenirs d'un ancien séjour en psychiatrie et nous explique qu'il a peur de se retrouver de nouveau enfermé s'il accepte de voir un ou une psy le rassurer là dessus est impossible et aussi, il a déjà effectué deux ou trois cures dans des services d'addicto dans ses jours les plus sombres, il pense à se faire du mal ou à faire du mal à quelqu'une d'autre (pour se défendre de sa misère ?) il est rejeté par sa famille, cela le peine beaucoup dans ses meilleurs jours il envisage de changer de pays, voir si l'herbe est plus verte ailleurs (mais en ce moment, les frontières sont encore plus fermées que d'habitude) et hier, quand on l'a croisé vers 22h dans les rues vides et froides [...]
à qui je peux raconter ce genre de chose ?
lundi matin bougonnant je me demande à voix haute "pourquoi je me suis levée ?"
On part à l'envers sur Left puisque quand je publie sur le site, je mets dans cet ordre! Ce matin je me suis replongée dans la revue Agencements, il y a un joli texte sur l'écriture en journal alors ça m'a motivé à faire les pages de mon carnet rose de théories. Peut-être que j'ai envie de faire de la socio pour être moins seule ? Je suis exténuée, on est allé se balader vers *, voir si on aimerait s'installer là-bas; le centre-ville nous étouffe et l'appartement actuel s'effondre chaque jour un peu plus.
ok, j'ai rendu mon devoir d'anthropologie urbaine ce matin. je vais couper un peu internet et les réseaux, ça commence à m'abrutir, m'épuiser. je suis toujours en quête maladroite de liens, et puis ensuite je me retrouve à errer dans le vide, des échos silencieux.
hier soir, j'ai retrouve un bout de weed au fond d'un tiroir, alors les idées flottantes de ces dernières semaines se fixent autrement dans mon esprit (on voit alors bien la différence entre la weed et le shit). voilà ce que j'ai noté dans keep cette nuit :
en plus, kenny arkana vient de sortir un nouveau morceau, ça tombe à pic.
je pense que je vais passer une après-midi de sieste longue, à bouquiner cqfd ou ballast, à coder des petits trucs pour le site, à écouter de la musique, à jouer aux jeux vidéo, à faire un peu de cuisine ?
ah oui dans les nouvelles: q. a fait l'acquisition d'un nouvel écran, donc je récupère l'ancien, que j'ai installé dans la piaule et que je peux brancher en hdmi sur mon pc portable ! cela risque d'être pratique pour coder ou autres usages encore non découverts :)
j'ai toujours en tête du bricolage plus manuel que numérique : le zine instagram ou la découpe des vieux mondes diplo. mais il n'y a plus d'encres dans l'imprimante et ça coûte cher, erf.
dans mes divagations au futur, je ne sais quel chemin prendre: - continuer à travailler temps plein pour avoir des sous à filer aux cagnottes, aux médias, aux luttes - travailler moins (diminuer le confort de vie sans doute) pour m'investir plus durablement dans des actions militantes - des projets solitaires à raccrocher à un collectif (lequel ?) : une chaîne twitch de gaming chill, papote, éduc pop sur le travail social ; me former à la radio plus précisément ; que faire des études de socio ???
en tout cas, on en revient toujours à ce souhait de témoignage, de partage de savoirs qui ne me servent à rien s'ils ne sont pas transmissibles ?
cela fait quelques jours aussi que je n'ai pas remis le nez dans Notion, il y a sûrement des choses notées là bas dont j'ai perdu le fil.
c'est la grande flemme depuis 2 jours, associée à la grande fatigue, est-ce que c'est à cause de la fumette qui s'arrête ? en ce moment c'est l'absurdité du monde qui pèse lourd, comment se fait-il que ces gens soient au pouvoir, etc. sinon j'ai participé à radio pirate, mais la mer est calme ces derniers jours, trop calme ? et la grande flemme, c'est sans doute liée à un devoir de socio que je dois rendre ce week-end... allez, je m'y mets!
la fatigue est totale, dodo.