un deux un deux comment ça marche ? pourquoi il faut de la drogue pour réussir à se détendre ?? j'aimerai que la weed ne m'endorme pas, un peu de manie dans les céréales svp - quand j'arrive à regarder le reflet lumineux de l'eau et ses mouvements sur le plafond et que ça m'émerveille (je ne comprends plus l'ivresse de l'alcool, l'oubli n'y a pas la même saveur) quand j'arrive à apercevoir l'ombre du chat qui passe devant celle de la plante et alors je tourne la tête pour le voire supris dans son silence toute de gestuelle emprunte. (l'inverse, mais les mots sont libres après tout) j'écoute panam panic, oklm. alors que ces deux dernières semaines, quel vide cassé tout autour de soi, comment supporter: la misère si proche de soi, les lois bêtises catastrophiques inhumaines débiles effrontée des gouvernements capitalistes partout dans le monde alors que le vivant s'écroule, s'affaisse, disparaît la fatigue d'un 35h et la déception de ne pas avoir la force de militer à côté, alors que j'avais commencé à trouver des petits groupes où m'investir un peu où est l'énergie ?? quelle est l'urgence ?? c'est compliqué de porter une posture au boulot contre l'urgence des choses (face à la douceur de la prudence, les amortissements de faire la dance courtoise i mean, pour une fois que quelqu'un te c o n s i d è r e autrement que comme un déchet !!) la détresse, woah est-ce que vous avez une proximité avec des personnes éclatées par le capitalisme, polytoxicomanes, avec des cicatrices partout, et des tatouages au gros trait faits en prison, quelques lettres sur les phalanges, des points et des prénoms d'amoureuxses, qui se détestent au plus haut point, jusqu'à ne pas penser pouvoir *mériter* une main tendue, un sourire chaleureux répété putain, tu donnes un appart à un gars qui disait y'a 5 mois que la seule solution c'était la prison, que c'était pas possible pour lui de *tenir* autrement qu'enfermé entre 4 murs, nourri, logé puis là sous les arbres du parc, il s'éloigne du groupe de zonards estivaliers pour te dire qu'il est perdu - et si un gus s'approche pour demander un café il est à deux doigts de lui foutre la misère car sa parole est si fragile. ----x---- j'aimerai réussir à écrire mieux sur le travail et ses entours, plus *justement* - c'est très compliqué ; car je ne sais pas décrire les choses, quand je raconte une histoire personne ne comprend où je veux en venir car moi-même j'en sais rien, je suis traversée *seulement* par des *affects* #idea : ^la déco d'août, des blocks différents pour chaque endroit d'écriture (entre les balises) oùùùù j'ai écrit: - sur le téléphone - sur l'ordinateur et si nous étions ambitieux: - dans le lit, dans un transport en commun, avec de la weed ou non (facile à reconnaître i guess) - sur carnet, sur joplin, sur nextcloud directement des échos avec le dernier zine de martin@absolument_tout sur les chemins d'erre <3 Deligny