#le 30
à 17:45
je suis épuisée - deux semaines sans kiné et la douleur revient hanter mon corps fragile ; un week-end en famille avec une attaque de panique dans le métro en amont ; le reste habituel. alors quand j'apperçois un trou dans un gilet ou que willow me mord pas très gentillement, je fonds en larmes et j'aimerai y rester, que tout s'épanche ainsi, mais il faut faire bonne figure, se reprendre, aller au travail, poursuivre
tenir sur le fil ténu au bord de l'effondrement
puis du coup le site est à l'abandon et ça me rend un peu triste
le 24 dans le train
j'écoute le dernier album de sufjan stevens en regardant perler les gouttes de pluies
internet est moins bien quand je n'y consacre pas une partie à faire du site mais je suis toujours le cul entre deux chaises / pc.
le mois de décembre a filé vite,
c'est quand même surprenant le temps que prennent les choses à se décanter, s'obcurcir ou se dévoiler, pourquoi se met au travail plus précisément mes éprouvés de 2017 seulement maintenant ?
q. qui pose le terme maladie mentale et le psy qui se réveille, revient l'interrogation : est-ce que je suis tout le temps fatiguée car je réprime ma part folle ?
le savoir de la fêlure
un peu dans la même veine, que s'est-il passé pendant mes deux premières années de salariat sans supervision ? l'impression de découvrir chaque jour mon métier, malgré l'expérience qui commence à s'accumuler
samedi matin,(18)
8:48
réveil en pleurs oklm. j'en ai marre d'être aussi cassée et perdue
à quel point je suis fragile, à quel point je risque de m'effondrer et m'oublier ?
--
ce n'est pas de la dépression dont il faut que je m'évacue de temps à autre par la manie weedée, c'est de l'engloutissement - il empêche le risque
beaucoup d'ouvertures et de conclusion, de drift et de pilgrimage dans l'avant (avant quoi ? quand j'étais une autre personne et pourtant toujours la même?)
des lectures de partage de pratiques sensibles, du soutien, des attentions fines
(même si je ne sais toujours pas comment recevoir des compliments, j'ai toujours l'impression que ça ne me concerne pas, qu'on parle de quelqu'un d'autre - je hoche la tête en souriant un peu bêtement face à ces gentillesses en ne sachant vraiment pas quoi faire de cette information.
/shrug.
fermez la parenthèse
très enjouée par le fait d'entreprendre un nouveau travail analytique chez le psy.
je me suis rendue compte que je n'avais pas encore fait cet exercice en ayant une pratique de psychologue ; que le fait de jouer des associations libres professionnellement me permettrait peut être d'en faire usage à mon égard?
je tâtonne régulièrement sur l'écriture (les décrispation description) des éprouvés,
globalement, je ne sais jamais trop ce que je suis en train de faire mais j'y réfléchis ensuite
/shrug
"- comment font les autres, ça se passe comment dans leur tête?
- et dans la votre, il se passe quoi?"
#dimanche matin
début de soirée :
je pense régulièrement à l'exposition claude cahun vue vers mes 20 ans, et du livre d'art associé
todo:
poursuivre /2017.html
captures en creux vol. 5 on t'oublie pas
listes sur nextcloud *cherche ville* et *vacation*
dump-cord.
comment parler de soi et du monde timidement
un truc cool du boulot: la gazette et l'article dans le journal.
ma construction psychique depuis que je suis petite: être assez bizarre mais pas trop pour qu'on me laisse tranquille
#samedi
mais le soir
je regarde inopinément un docu sur arte, girlhood, sur des rappeuses
c'est cool
je crois beaucoup en la narration, aux histoires et au fait de se raconter
meryl !! "si le peuple a mal, il faut dire le peuple a mal"
- - -
la solitude liée au travail (cf change/log/Fragments.html) déborde dans la vie civile.
le fait de décanter la déliaison consomme beaucoup de libido (dans le sens énergie à accorder à autrui?) + je ne souhaite pas abîmer les gens - èls n'ont pas forcément consenti à ce que je leur dise : on dénombre au moins 4 décès sur ^^^ depuis la rentrée, radio rue laisse entendre des overdoses
les problèmes d'approvisionnement touchent bien entendu aussi la came, pas que les cadeaux de fête de fin d'année et les produits qui circulent sont de mauvaises qualités.
"y'a trop de morts en ce moment !" me lance l., pas vue depuis un moment avant de m'adouber devant une toute jeune zonarde, j.
"elle tu peux lui faire confiance, tu peux lui dire tous tes soucis, elle te foutras pas de bâton dans les roues"
(cf. notules zone)
---
et quand le repos le permet et que je récupère, je me vois interagir plus avec les autres, et c'est sympa, agréable - j'oublie toujours que les relations sociales ce n'est pas que éreintant.. oups ; ça reflète, met en lumière le peu d'échange que je déploie au quotidien
comment alors mieux lier tout ça
#dans le nuit de vendredi à samedi
oups le sommeil n'est point là
et dommage le thème sombre de next cloud ne s'applique pas sur mobile à la page de traitement de texte :(
j'ai mal à la sciatique quand je suis allongée c'est un enfer
les enténébrés: Il (...) m'observe longuement. Et pourtant je sens que ça n'est pas simplement moi qu'il regarde. Il fixe un point dans le lointain, que je reconnais soudain, sans pouvoir le nommer. Je sais que c'est là d'où je viens et là que je veux aller."
#vendredi 3
à 19:23
j'ai abandonné ma journée de travail, chapeau l'artiste d'écouter un peu le corps qui s'effondre (une migraine nauséuse a tiré l'alarme)
im grateful for birds and trees, as always
mon bricolage de clinique de rue c'est aussi parfois rester assise en silence à côté de, en regardant le ciel ou les arbres et la lumière du soir ou d'écouter les oiseaux... en imaginant que parfois peut-être la poésie de la nature telle que je l'observe puisse se transmettre délicatement.
je suis très investie dans la présence à l'autre (pas dans la mienne seule)
quelque chose qui reste: cette dame qui passe beaucoup de temps à ramasser les détritus dans la rue autour de chez elle (qui s'y perd) et qui m'annonce sans prévenir des mois plus tard, comme une évidence : "ça y est, j'ai arrêté, j'ai fait comme tu m'as dit un jour j'ai regardé le ciel" et moi interloquée et néanmoins pas vraiment surprise
le 3 à minuit vingt et une (donc encore le 2 dans ma tête)
l'épuisement est total, what's new
récursion: les mélèzes
je commence les enténébrés de sarah chiche :
Je marche. Longtemps, je ne croise que des ombres ou mes pensées.
Je marche. Longtemps je ne croise que des ombres ou mes pensées.
le 30 décembre à 18:05