juillet 2020
j'oscille depuis quelques jours entre maux de tête et maux de ventre c'est merveilleux
hier soir épuisée de ce crâne douloureux une frappe de conscience : où sont passés mes pleurs ?
deux juillet
inopérante
trois juillet
uh oh candidature favorable pour la l3 de socio en ead hihi
quatre juillet
c'est le weekend, ouf
qui suis-je, celle qui pense et qui hurle ou celle qui est construite par cette dernière ? la façade
j'essaie d'avoir tous les badges à apex, c'est un peu bête
six juillet, lundi
est-ce à cause de mes déplacements à vélo que je ne prends quasi plus de photos depuis que je suis à * ?
en ce moment dans ma tête c'est le bazar, je veux tout casser
j'aimerai réussir à écrire plus sur le travail et les gens (mardi 7 nuit-
mercredi 8
fin de journée
les hurlements se sont calmés
vendredi 10 matin
assommée de fatigue, ne serait-ce pas les menstrues qui arrivent ?
samedi
je préfère me réveiller que de rêver au fait que je vais sans doute louper un train en faisant du ménage
aussi j'ai rêvé avant à l'appart de * et que le voisin c'était c-b. de la maraude mais je me suis réveillée avant d'aller fumer des joints chez lui
dimanche matin
j'ai fait un long rêve où je me retrouvais en compagnie d'un prof de fac abuser et on partait dans une ville genre Grenoble mais je debunkais son comportement et je m'enfuyais avec sa soit disant "ex-folle" en vérité ex-victime et ensuite j'étais chez elle j'attendais qu'elle puisse me raccompagner à la gare et c'était une nana qui utilisait des cailloux cristaux magiques débiles
le type avait la gueule du psy que j'étais allée voir un peu ici quand j'étais arrivée
dans le rêve d'avant cette même nuit, il y avait mon oncle et nous discutions politique évidemment, et il y avait mon frère aussi je crois puis j'entendais ma mère rassurer mon oncle en lui disant "ne t'en fais pas, elle est néolibéral-anarchiste", alors je descendais dans la pièce pour déclarer que non, elle avait tort, que j'étais anarcho-communiste.
deux heures après le réveil et le rêve avec le type / prof-psy est encore bien présent, c'est bizarre le fonctionnement de l'onirisme
je suis très contente de m'être abonnée à cqfd. 📷
lundi 13 matinée
qu'est-ce qui fait que je n'ai plus aucune envie de regarder des documentaires sur tënk ? c'est dommage
jeudi 16 matin
"gardons les yeux grands ouverts"
vendredi matin,
des rêves, un avec * et il mettait son poing sur mon ventre car il y avait de la farine ? puis on travaillait ensemble peut-être, on allait dans un immeuble, celui de * et dans la cage d'escalier se trouvait des lits où un père pleurait, sa fille le consolait et puis leurs visages changeaient
je faisais une maraude seule avant, et la maraude d'une autre association avait différents stands et lançait à tout va des colis alimentaires à n'importe qui
dans un autre rêve, des souris galopent dans l'appartement et un ami des voisins passe avec un gros chien qui joue / attaque willow
"privilege is an energy-saving device"
dans la nuit, les douleurs au ventre des menstrues comme boussole de la condition féminine
gelée de colère
(on a enfin terminé la saison 6 de buffy après une longue pause, que de drames)
/
quelle est la vie de cette personne qui tague "tout va bien maman"
"I think at the root of it all is good old-fashioned Weltschmerz, another great compound German noun. It literally means, "world pain", but more poetically, "a mood of weariness or sadness about life arising from the acute awareness of evil and suffering"."
hier je me sentais comme le psy du bouquin de vian
"Learned a very relatable term today: “報復性熬夜” (revenge bedtime procrastination), a phenomenon in which people who don’t have much control over their daytime life refuse to sleep early in order to regain some sense of freedom during late night hours."
dimanche fin d'après midi
ça suffit les déchets qui s'amoncellent tout le temps, la poussière tout le temps, la saleté et même les ongles et les poils qui pousseront à l'infini
ces trucs inébranlables qui prennent de la place et de l'énergie
ces derniers jours, je m'occupe fort et ensuite je m'effondre d'ennui rageant, ce que je décrivais comme le psy du bouquin de vian
- jacquemort dans l'arrache-coeur, voilà.
je ne sais pas vraiment à quoi c'est lié
un épuisement général temporaire
lundi 20 début d'après midi
oh mon dieu cette somolence immense
mardi nuit
il y a parfois des maraudes thématiques
ce soir l'amour, être parent
emotional draining
slippery slope
je rentre du travail et je suis attendue
mais je n'ai pas envie de l'être
l'énergie est dépassée envers les autres
mon corps en courbatures
sore muscles
je n'ai plus rien à offrir mais je puise encore des restes qui sont alors un peu amers
puis c'est une grande solitude d'être tout le temps autant entourée (et attendue)
comme une obligation de présence permanente
alors que j'aime tant disparaître
mercredi midi
"welcome home, me" saison 7 de buffy
jeudi matinée
c'est le début de l'épuisement estival
ou le milieu hein, ce n'est pas une science exacte
lundi matin, 27 juillet
j'ai dormi jusqu'à 11h, tout le weekend c'était buffy, apex, apéro
le mal de crâne reprend
mercredi midi
un rêve : un concert en symétrie dans un grenier-grange, un mélange de nightwish et leur équivalent hip-hop
puis tout le monde s'enfuit
je reviens en arrière, et demande si les copain-es qui ont organisé-es la chose ont besoin d'aide
je rencontre quelques personnes qui travaillent dans ce théâtre et nous faisons un bout de chemin ensemble,
je discute avec s., un ami d'enfance (qui a le prénom du nom de o.) et lui raconte pourquoi je suis allée faire mes études à a., il n'apprécie pas quand je dis "rien ne me retenait dans cette ville"
puis il m'emmène dans une immense bibliothèque dortoir de l'université, je tournoie pour faire refléter les vitres avec les livres, c'est très beau
les salles d'études sont des chambres étudiantes, je m'interpose dans une conversation pour me moquer de quelqu'un en le traitant "de droite" malgré son anarchisme (libéral) et celui qui discutait avec lui me reconnaît, c'est le compagnon de quelqu'un, on se salut gaiement
dans cette chambre étudiante - librairie, nous vivons là à quatre, nous flirtons calmement et nous tentons de trouver une solution pour gagner à chaque fois à apex
jeudi 30 midi
nous avons terminé buffy hier soir
j'ai un peu pleuré (cela fait déjà quelques jours que les larmes ne sont pas loin), pas énormément (il en reste du coup, des larmes)
comme c'est délicat la manière dont la fiction draine de l'énergie émotionnelle
la fatigue est permanente
ouch
il y a trop de gens en moi