novembre 2019

mercredi matin, épuisée presque
rêve de maraude, dans un parc inconnu le couple * * nous court après pour demander un café, jaloux et impoli, je m'agace et je crie un peu après *, qu'il a beau se plaindre que personne ne l'aide mais qu'il s'engouffre dans le rien, peut-être qu'il pleure et prend conscience qu'il doit agir, changer, se décoller de l'emprise de sa compagne pour avancer
depuis lundi le travail fait irruption dans les temps de pause, dans le sommeil; j'ai bu trop de café hier.
je vais jouer à prey

dimanche soir, il me manque un mot
lundi matin, 8:38 je sens le mal de tête avant même de me lever, erf
petit marasme pré menstrue sans doute

vendredi au travail, je lis tout un numéro d'empan (prendre la mesure de l'humain) sur la psychothérapie institutionnelle et là : "c'est ce fil du "tenir" que je me propose de décliner"

j'essaie de capturer mon visage mais ce n'est pas le même dans le miroir que dans l'appareil photo

je rêve de squats (la grande ourse à angers, le quartier des lentillères à dijon), de lutte victorieuse (un docu sur tënk à propos de polgroff)

lundi 25, soir, je suis très agacée et ne sait pas quoi faire de ça (à cause de ce monsieur qui a encore perdu ses clefs ?)
mardi 26, matin, sinon je découvre les films de denis gheerbrant sur tënk et c'est chouette

je n'inspire pas l'amitié

émue devant la série his dark materials, l'enfant

le samedi trente novembre, soirée
dans l'absence d'ambition écrire
dans l'absence d'occupation quelconque, plutôt que de fourrer son esprit dans une nouvelle activité vidéo ludique
écrire
reprendre le domptage éloquent
mise en mot du reste

je reviens d'un mini concert de hip hop
l'odeur de sueur de l'ingénieur son qui frôle ma bière
une salle presque vide où des rappeurs pauvres se mettent en scène lors d'un concours pour emporter des sous
tristesse


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