juillet 2019

mardi matin deux juillet sur l'ordinateur tandis que le lave-vaiselle fait son boulot, le lave-linge fait son boulot, le four fait son boulot (avec appréhension envers ce cake à la carotte) et me voilà.
ok;
je suis un peu désœuvrée

j'aimerai prendre plus de photos

il est trop tôt (six heures) mais je suis certainement trop proche de mes sensations corporelles pour supporter les suites d'une pinte de barbare, la douleur des menstrues et l'arrêt des cigarettes : tout crie.
je n'aime pas l'ivresse ou plutôt je ne m'aime pas ivre, je regrette ce que j'y raconte, idiote et ce processus m'ennuie
ouinouin

c'est dommage l'ennui des vacances non ? on n'est plus habitué au temps libre
et le mal de tête ronge
j'ai tout de même regardé too much pussy d'émilie jouvet sur tënk, l'énergie queer est belle, les courbes des femmes parlent des déesses cachées paillettes et cils clignotants

sept heure quarante six àïe la tête en fracas et du bougon à n'en plus finir

l'idée d'écrire à propos d'outer wilds et heavens vault s'épaissit, je viens de finir forgotton anne qui est un joli jeu d'aventure en 2d pas spécialement remarquable mais avec une thématique de l'oubli, de la mort et de l'acceptation qui rejoint ce que j'ai envie d'écrire
et je me demande si je commeterai le même choix à la fin de life is strange aujourd'hui
quid du sacrifice
la poule ou l'oeuf : les oeuvres naissent dans une époque, parle de cette époque alors ça rejoint mes questionnements contemporains ou bien mes questionnements contemporains sur l'époque me font lire les thématiques qui m'intéressent à partir de ces œuvres ? bla bla

dimanche de vacances, dernier jour, tick tock
je suis allée voir cette phrase déclamée par * un jour que j'avais noté dans un carnet, où il me manquait un mot : au rang des femmes, camille est une marginale de la féminité
c'était il y a quatre ans, c'est fou comme le temps n'est plus rythmé par l'école depuis 2015, il coule sans conscience

je suis de très bonne humeur

est-ce que je dors trop ou est-ce que je dors mal : pourquoi je me réveille si difficilement

samedi soir, proche du sommeil et pourtant (la fatigue de satisfactory ; weirdly wired)
je ne veux pas dormir
mais si je m'endors vite je pourrais me réveiller plus tôt et faire plus de choses
faire plus de choses en majuscules, crié

grumpy beer

le rivage de l'écran . tapoté

une semaine de silence plus tard,
juste avant le sommeil
les yeux sombrent
puis six heures plus tard, le corps sec

un rêve où on me vole l'attache pour la roue du vélo, tout en laissant la roue et où j'offre des kebab à des maraudés et ils me raccompagnent en scooter dans une ville de banlieue plage

au travail, mercredi après midi avec un ventilateur et à partir d'un article cairn à peine entamé je me perds sur wikipédia vers les zones autonomes temporaires à hakim bey et ensuite luther blisset et l'association d'astronautes autonomes
le sourire de l'inventivité anarchiste
"dans une sorte d'épistémologie de la fragilité visant à faire paraître un certain sens de l'espace"

dans la nuit de dimanche à lundi, fin juillet
il est tard, et tant pis
j'ai joué à wanbirbsong (et comme souvent je suis absorbée par l'aventure et l'écran qui scintille)
dans les archives également on pourra parler de katana zéro, night call, stories untold, black monday, the warrior, time stories asylum, the exorcist III, les rigoles, et des documentaires sur tënk,

alors oui, forcément, avec cette liste, pas beaucoup de temps pour autrz chose, surtout avec la chaleur puis le semblant d'insolation avec les menstrues.

kaput, absente en attendant des cris de larmes
quand récupérer un regain de vie
alors aucune défense face à la violence contre laquelle je perds tant d'énergie à me protéger
forces effondrées qui va me relever
la révolte

heureusement que willow roucoule à nouveau


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