septembre 2018
(bis2sept. Demain je me lève, je vais acheter de la litière et des ampoules, je fais le déménagement de la box SFR sur internet, j'emmène des affaires dans le nouvel appart, je garde des habits pour le lendemain et c'est tout, j'emporte tout le reste sauf couette drap et chat; le chat je l'emmènerai mardi matin
lundi matin j'appelle la mairie, j'appelle le proprio pour les clés et le prévenir de plus rentrer dans l'appart n'importe comment, je résilie EDF du meublé, j'achète un tapis de sol peut être
mardi matin je rameute la couette les draps le chat et le reste qui traine dans le nouvel appart, je fais le ménage du meublé puis c'est l'heure de l'état des lieu et zou c'est fini
19 septembre : la séance ratée "c'est pas les sujets qui manquent"
20. "je ne sais pas quoi dire ou de quoi parler" ou plutôt je ne sais pas comment dire ;
21. Ok, retenir: le zapping et le montage (scansion); donut county
surement d'autres choses que j'oublie en cherchant,
Lodge 49, twin peaks par les frères coen
22. aaah un pressentiment flotte et accapare mon inaction ; le pressentiment comme une persuasion que quelque chose va se dérouler bientôt et que seule l'attente en attestera - une foudre hors portée viendrait changer le tout venant, pendant que mes bras croisés le restent
est-ce que le pressentiment est un espoir comblé, la certitude du fantasme
qui prend des formes narrées naturalistes
Comme une évidence du futur
Pour rassurer le rêve
(et l'immobilité)
23. Lodge 49 et le fait que toutes les histoires parlent de deuil et d'amour, le deuil c'est l'amour qui s'exerce
et l'émerveillement du reste dès que la mort s'oublie devant les yeux
/le pressentiment n'est pas l'intuition qui, elle, est légère et rouge.
La BD "sous la maison" sur peut-être la drogue et comment elle se lie à Sean Dudley comme repère fictif de ma dissolution.
Les histoires font béquille à la réalité
24. Anthony Jourdain part unknown le han coréen
Je lis comme des messages un peu partout, je tente de grappiller un peu de sens à mon compte
C'est un dialogue de sourds entre moi et la réalité, je capture mes sensations pour les accorder à un futur non existant, et l'instant glisse
Je distribue un court moment à la découverte, quitte à la méprendre, pour languir dans :
- la possibilité d'y revenir au calme (la découverte appréhendée)
- ce que permet les bordures faibles de la compréhension rapide et sans doute erronée ; l'attente rêveuse qui ne sait pas et imagine (l'après découverte fantasmé)
Il n'y aura pas de découverte aboutie - sinon la déception.
(je n'ai aucune idée de ce que j'écris ces derniers jours)
26. Et quand est ce que je prends le temps de regarder ce que je stack dans mes bookmarks ?!
Pfiou.
28 la nuit. J'ai oublié, j'étais en train de scroller et zou la pensée a disparu.
La curiosité se réveille
30, dimanche fin de matinée, la rue est calme
je prends le temps d'explorer les bookmarks accumulés ces derniers temps et ça commence par un article Dear Eisenstein, sur le montage en jeu vidéo,
"an idea that arises from the collision of independent thoughts"
collage ou montage
en tout cas le montage est un outil / forme d'expression qui revient régulièrement dans mes intérêts et qu'il faudrait que j'approfondisse un jour ou l'autre. (dans l'idée de connaître plus certains pans de mon être, pourquoi cela m'intrigue, quelle est la résonance)
(fin de la matinée sur de l'ethnographie imaginaire musicale et sonore)