octobre 2018

2/10
Il y a toujours un bout de corps qui m'appelle

3/10
Ok, débordements
(notons que parts unknown me donnent envie de relire the fractured lands)
il n'y aura peut être pas de séance manquée aujourd'hui

le plaisir jubilatoire de la curiosité rassasiée
-. Il y a beaucoup de pensées entre les lignes,
de silence qui se perd
Le vertige de flotter sur l'eau, regarder l'océan comme un ciel, la véritable douceur bercée,
inaudible des murmures marins
quelque chose tient ma peau.

/relire les élégies de duino
"la simplicité de la présence des choses"

"La fascination est la perception de l'angle mort du langage" quignard

Le 4 octobre, j'attends * pour commencer la maraude,
je pense aux aléas de la recherche, de l'extase qui s'éteint pour un embourbement quelconque

le 6, samedi soir, j'attends que wandersong télécharge
j'ai lu aujourd'hui un peu du "bloc note du désordre", dont un papier sur l'écriture bloguesque, qui date de 2002, c'est rigolo puis j'ai écouté geneviève brissac dans une masterclass de france culture; je ne la connaissais pas, je ne sais pas ce que je pense d'elle en tant que personne ou écrivaine ou femme mais elle fait partie de ces gens qui parlent de choses qui me parlent un peu aussi, un grain de poussière parmi les autres qui sert de nourriture, etc.
en tout cas, l'écriture au coeur; ce qui tourne autour de la dernière séance non ratée, qui se trame autour des écrits)
je vais jouer, à plus tard.

7, dimanche nuit
"retenir l'effondrement et suspendre la fin"

Le 10, au travail, en lecture de choses multiples et ça bout - mais vers quoi ? Je lis, j'entends l'aperçu mais ça ne s'accroche pas, je veux tout manger, l'ingestion intellectuelle pour éblouir la misère à pieds qui grimpe lentement dans les tourments mélanges de "l'être au cœur"
Il y a encore des choses que je fais disparaître car je sens que je peux plonger dedans
le temps, c'est lui qui bout.

Le 11, au travail; fatiguée des lectures.
Submergée par le monde (les actualités)
puis j'ai relu les notules passées, jusqu'en juillet de l'an dernier - soupir. Une tristesse s'empare de moi ? Non, je suis triste "au passé", [...] et que faire de tout ça maintenant.

13: désagrément

j'ai écouté david bosc parler de son livre,

le quinze, nuitée à * - charmante.
Tout est très évocateur
dans les voyages_

le 17, cinquante huit minutes
La reprise
émue sans fond

“nothing which we are to perceive in this world equals / the power of your intense fragility."

le 20, vendredi passé, week-end débuté avec amour: Stupeflip, bière et pétard, en compagnie de * et *
(réécouter Stupeflip !)

-comme une tempête,
J'ai peur d'être comme une tempête, débraillée en tourni impossible à stopper
Foudroyant de vigueur furieuse, et emmêlée,

juste de passage.
Tristement déjà plus là

et le reste d'énergie, pour survivre à l'épuisement, se consume dans la tempête.

21. 02:17
souvenir d'une sensation, aux paroles de lucio bukowski moondog, sur le fait d'être parmi eux - se laisser paître au milieu de la foule, s'abandonner dans sa clameur, oublier sa chair; s'absenter à soi même pour les autres,
puisque tout est permis (fini)

13:39
Des idées en pagaille
Être un simple événement
une suite d'événements roulés en boule autour de mon corps, qui s'étend ou s'allège (?) selon le référentiel.

un soupir

Je suis très contente.
(tous ces possibles imaginaires)

18:18, je continue la lecture d'une interview de marie-louise parker et elle me plaît beaucoup (l'interview ou la femme) “At night I count / not the stars / but the dark.” Kevin Young
il faudra la relire et l'explorer plus, voir où elle m'amène chez moi (l'idée d'une frontière floue entre soi et l'autre)

Tout est calme
22 01:05
Au lit

J'apprécie que l'imaginaire existe

23 00:46
Comment on commence un récit
"On a stormy night in 1987, an American herpetologist named Marty Crump was getting ready for bed when she heard a tapping at her door."
https://www.newyorker.com/magazine/2018/10/15/how-to-write-about-a-vanishing-world

12:32 je me couche après des lectures sur l'effondrement en ce moment, je me demande comment ça joue sur mes crispations matinales ensuite L'article précédent parle seulement de l'écriture scientifique alors ce n'était pas le chemin que j'attendais.

24, mercredi, soir sans maraude, lecture
"Plutôt que de barrer le chemin au non-sens, il avait parfois le désir de son apothéose et de voir les montagnes s'entrechoquer et courir avec l'idiotie d'un troupeau sous l'orage."

25, au travail
Inélaboration.

L'inconscient, un savoir sans sujet
réminiscence

27, assourdie par les mots des autres

"Le monde scintille"

Le 29, lundi, dans l'attente entre deux réunions
Quelque chose se délite, un mirage du sens (peut-être lié à la lecture qui n'emporte plus)
Je regrette de n'avoir pas plus écrit sur les choses consummées comme the leftovers ou lodge 49 ; j'aimerai retrouver un travail manuel au quotidien, absorbée par du matériel physique car l'abstraction des autres m'entraîne trop dans l'illusion de moi-même, j'ai peur des façades, je ne sais exactement pointer le malaise que je ressens, c'est un peu épuisant.
Quand l'imaginaire ne suffit plus



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