novembre 2018

je vais tenter le tumblr comme support, allé.
Il y a un vrai four dans le nouvel appartement, je mangeais un snickers glacé en regardant le gâteau au yaourt que je venais de confectionner sans aucune mesure (la pâte comme un nuage à la pomme)
et
est-ce que vous aussi quand vous étiez petit-e vous mangiez tout autour de la barre céréale du twix glacé pour essayer de l'avoir seul sans chocolat, ni glace, ni caramel, peut-être dans un challenge avec des sœurs ou des frères et que finalement, le biscuit seul n'était pas très bon alors aujourd'hui vous ne mangez plus que des mars.

dans la nuit de vendredi deux à samedi trois: je n'ai pas assez de contenu sur internet en ce moment, ou bien est-ce que je ne travaille pas ; comment faisais-je avant ?

Le 3, je lis le bouquin de Kate tempête, c'est bien, ça me rappelle mes lectures plus jeunes d'histoires adolescentes à base de fugue et de drogue et de rencontres amoureuses dans des squats, un monde loin duquel je suis *épargnée* [...]
brut.

Psychanalyse : découvrir et inventer

La curiosité et le sang
(épisthémophilie)

dans la.nuit de samedi à dimanche 4-5 après le hors-série sur psychanalyse et politique, psychothérapie institutionnelle feet. Deleuze & Guattari
puis the haunting of hill housse
(Fatiguant d'écrire sur le clavier chiant mobile)

Dimanche
je suis allée à la gare pour acheter des feuilles, j'ai posé le casque audio sur mon bonnet comme un bouclier (les lunettes de soleil ne sont plus de saison),
les mains dans les poches
j'ai aperçu au loin un jeune couple que je connais qui faisait la manche avec une couverture sur eux - ils ont sûrement dormi dehors,
j'ai fait un détour pour ne pas qu'ils me voient puis en sortant de la gare, je suis quand même passée devant eux, si jamais ils m'avaient vu tout de même je ne souhaitais pas enterrer notre relation par un évitement hors maraude
je leur ai serré la main, ils ont eu du retard dans leurs assédics, mais c'est transitoire, ils ont entendu dire que l'association pourrait les loger même s'ils n'ont pas de ressources, je doute et leur dis de passer en permanence pour rencontrer mes collègues travailleurs sociaux
je leur souhaite bon courage, bonne journée, à une prochaine en maraude (je pourrais au moins leur servir un café ou un thé chaud)
je revisse le casque sur les oreilles et j'écoute la canaille, en pensant à l'hébergement dans la relation à défaut de leur offrir autre chose

Je suis si calme que c'était effrayant

du 5 au 6, 00:37
La maraude réclame

le 7, la séance ratée : "enfin, pas un fardeau mais une tache"
à propos de la séduction involontaire, des cadeaux refusés, de ces gens qui dorment dehors et pour qui ce petit brin de femme qui leur apporte des oreilles, un regard et de l'eau chaude quatre fois par semaine devient une figure qui n'est pas la mienne ; un monsieur qui ne parle pas français qui souhaite m'offrir une rose,
et cet homme, qui nous montre les cicatrices de la guerre bosniaque - déserteur alors apatride, offensé par notre distribution de café (ce n'est pas de ça dont il a besoin)

le 14, mercredi soir j'ai l'impression que nous sommes le weekend mais non, Willow dort contre moi alors je n'ai pas envie d'aller me coucher tout de suite, il ronfle, mignonnerie
quelques trous d'écriture, à quoi
toujours des coupures

Le 16, vendredi fatigue, il est quinze heure, (interrompue par le téléphone, et la sensation d'un travail effectif) puis je soulève les yeux du vague de mes pensées pour retourner à la lecture d'un texte "il ne passera pas l'hiver" et la chanson d'arlt trotte en fond de crâne

tégumentaire

17, que deviennent toutes les images que nous voyons

25, je suis mordue par l'aurore
les rêves empiètent sur la matinée enrhumée

volonté de disparition

désolation
perte d'horizons

La mécanique du vide

30, vendredi soir: du vin rouge et des pizzas, alléluia

/
C'est l'hiver,

on dirait bien que c'est l'hiver
le silence féconde l'imaginaire mais ça éloigne la réalité
les chutes probables seront prononcées.
(tant pis, on se sera bien amusé)

Je découvre des choses puis des autres
la frontière de ma peau



|^|