mai 2018
le sept matin dans un Airbnb un peu miteux, j'attends pour aller faire l'état des lieux et signer mon bail puis cet après midi commencer le travail et je suis une petite boule de nerf qui a très mal dormi avec ses règles, le soleil m'inquiète quant à ma garde de robe d'hiver mais tout va bien se passer même si j'ai envie de pleurer.
le huit, vers treize heure, allongée sur mon lit, les pleurs et le rien ; je n'ai pas d'appétit mais il me faut manger, le ménage m'ennuie et le détruit, je ne me sens pas chez moi, j'ai peur, ça me saoule, blu bla bli. Position dépressive en puissance
j'entends q. écrire sur le clavier de la maison et ça me rend heureuse
pensée sauvage : le clocher du temple lié à l'ahbitat, le sentiment de chez soi
j'ai regardé l'i/o avec q. c'était chouette et cet après midi je me suis promenée, j'ai pris quelques photos de visite, un grand ciel très bleu
je vais devenir alsacienne ?
le bruit de la brosse contre mes cheveux électriques
le 10, neuf heure et demi, il pleut et je vais m'ennuyer toute la journée.
il n'a pas plu toute la journée
j'ai acheté un livre, d'un auteur dont le psy m'avait parlé (marcel cohen), j'ai hâte d'aller à la bibliothèque et aussi j'espère être à la hauteur de la tâche à laquelle je me destine, du domaine auquel je vais consacrer mon temps /clinique de la rue, psychologie du lien social, etc./
le onze et la fatigue
bonne nuit
le treize, dimanche matin chagrin
le dix neuf, samedi - en suspension.
-
Vélo !
le vingt, onze heure, j'ai binge watché 13 reasons why hier soir et je vais certainement continuer aujourd'hui, j'ai un peu honte mais bon. et du coup, des souvenirs ou le souvenir de mon adolescence se présente, avec l'impression toujours d'avoir rater quelque chose
sinon je ne sais pas trop encore quoi penser de mon travail, je me demande ce que je fais là - je réapprends à engranger les vécus dramatiques des autres en moi, je dépense de l'énergie à être attentive, j'essaie d'être tout à fait présente dans l'écoute et je ne sais pas si c'est cela que je dois faire (si je dois faire)
et il y a aussi tout l'aspect "collègue" qui est fatiguant, j'en ai marre de paraître
je me demande ce que faisait * sur ses plages horaires "administratifs"
-
bah voilà, j'ai fini 13 reasons why et je me sens vide (comme prévu)
le vingt deux, chagrin, je me sens nulle et moche et qu'est ce qu'il me faut pour être mieux
le vingt-sept, vingt deux heures ; le moral tient mieux ces jours ci.
29.
j'ai un peu peur d'être en train d'empiler les choses en moi, presque sans émoi, que faire des histoires et des gens qui traînent dans ma tête, les non-patients de la rue
j'ai peur d'empiler jusqu'à ce que ça craque et je ne sais pas comment faire autrement, la barricade pour tenir au quotidien
ou alors est ce que je suis plus forte ou tenace que je ne le pense
mais je m'oublie encore,
je donne mon attention pleine aux autres,
(cet après midi, il y avait une danseuse chorégraphe qui est venue pour une première journée de formation collective afin de travailler sur la mise en mouvement comme autre moyen d'expression
(j'ai peur de m'anesthésier)(et à quand le réveil brusque)
et il y avait des exercices sur le regard, sur le fait de sentir le groupe - le thème de la formation est la cohérence cohésion d'équipe
et j'ai donné mon regard mais j'ai oublié / ne me suis pas sentie vue / regardée
j'essaie de travailler ma présence
et alors je deviens absence pour moi-même, je me sens vide ou vidée - que reste-il de (nos amours) mon énergie
est-ce que je reçois ? ou suis-je encore trop prudente ?
je suis vigilante au paraître, à la tenue de mon être au monde
j'ai l'impression qu'il faut que je décale ma vigilance ailleurs (au dedans)
découverte récente de choses appréciées : cameraperson, barry
-
la solitude et le cinéma