dimanche soir, un peu dans le vide
j'attends.

dans ma tête milliards de choses à prévoir, des appels à passer, des mails à écrire, des réunions à prévoir, des mises en forme d'idées évanescentes partout qui se confrontent avec ma flemme immense, la fatigue de l'être et du monde, seulement comme souhait de disparaître un peu et comme ce n'est pas possible, alors régresser. et dans ma tête ça chante alors "régression, besoin de régression" sur l'air de Fantaisie de l'album Fiers et tremblants.

il faudrait peut-être se ressaisir en allant fouiller les traces, retrouver sur les chemins empruntés les choses oubliées qui serviraient de loupiotes au milieu de la brume:
je me souviens tout de même de ce qui se construit se discute autour des territoires, des mondes habités respectivement, de qui sort qui de quoi, des interstices hors des institutions, de ce qui tisse les communautés, d'un rêve de zad sur un asile de fols, des pratiques / pédagogies altératives et réparatrices et émancipatrices.

j'attends:
- la publication de mon texte
- le chômage (je prépare dans ma tête ma démission)


j'ai écrit aussi dans je ne sais plus quel carnet (je me fatigue) qu'il serait peut-être temps de regarder ce qui s'est emmagasiné dans le dossier /récoltes, d'imprimer et d'aller au Kohi pour débuter un squelette, une première trame. l'autre fois, dans un ennui scrollant sur l'appli Gallerie, sont apparues quelques photos de ma matinée au Kohi où j'avais travaillé sur mon texte dont j'attends la publication...



M I S C ~~

une brochure sur les autoréductions, v.1
mes notes scannées de ma lecture du livre Les autoréductions

dans les récoltes:

en chantier, la flemme a pris le dessus, bonne nuit