j'écoute toujours la playlist cortical bypass de pol-clarissou. le site bndcmpr est super, aucun cookie, pas besoin de confirmer son inscription par mail, possiblité de sauvegarder les playlists et d'aller explorer sur bandcamp les artistes.
c'est l'été, et ses subgmergements; c'est la weed et ses ouvertures, une forme de décompression illuminée. à la question de ma fatigue au fin du mois de juillet, j'ai eu comme un éclair en lisant par hasard Just Going for a Walk, a comic about manic psychosis (et les échos de Salt of the cosmos dans le billet précédent) : peut-être qu'en moi, inapperçu, quelque chose se souvenait des cette période.
et ce matin, je trie mes signets enregistrés et je lis l'article de libé sur les Ami-es de la Chesnaie, je re-regarder la vidéo konbini et je pleurs, car j'aime la folie et ses représentant-es. ces derniers temps, c'est compliqué d'avoir la perspective du prendre soin. je relisais des articles, des rapports, des retours de colloque sur la question de la mort, et la seule phrase qui résonne c'est > la mort chasse le professionnel
. le psychiatre cherche à savoir ce qui, dans mon éduction, chez mes parents, m'a rendu "rebelle", il dit "votre attitude a l'air d'être en réaction à." et je ne comprends pas comment mon attitude pourrait être autrement qu'en réaction à ? je tente de lui expliquer que je n'ai jamais pris de décisions dans ma vie, que j'ai souvent juste l'impression de suivre un cours naturel. moi, ce que je cherche, ce n'est pas l'origine de ma rebellion par le biais de mes parents, c'est l'origine de mon attrait pour les fols, la marge, ce qui n'appartiennent pas. je lui réponds que j'étais curieuse du fonctionnement de l'humain assez jeune et il dit que j'aurai pu faire de l'anthropologie alors. oui, j'ai d'ailleurs passé de long moment dans les rayons anthropo-ethno et la psycho interculturelle, Devereux & cie ; mais, j'ajoute, ce qui manque à l'anthropo, c'est la part soignante. (je lui offre la scansion)
en parlant de discipline annexe, j'ai vu passé un tweet sur un nouveau bouquin de Barbara Creed, à propos du Monstrous feminine. c'est l'été, des brises de nostalgie se fondent dans les interactions et les divagations. une amie du collège-lycée dont je n'ai pas eu de nouvelles depuis quatre ans m'envoie un sms doux. je repense à la fac, à mes intérêts chelous de l'époque: à la recherche du monstrueux féminin ou de la monstruosité féminine, les cosmogonies et la mythocritique. je proposais déjà des ciné-débats, un "ciné-clinique" était organisé par un prof, je demandais l'autorisation de choisir un film et de faire une préparation. J'ai donc projeté Carrie dans une université catholique qui n'a pas trop apprécié les affiches qui indiquaient l'événement. J'utilisais senscritique pour organiser mes recherches sur ces sujets.
j'aimerai avoir des conditions matérielles plus confortables et du temps pour écrire plus lentement, densément.
petit changement du style.css en passant :)
hier soir, sur mon écran ~~

hier matin, sur mon écran ~~

j'aimerai bien m'atteler à un grand projet. je pense aux captures en creux, faire une anthologie qui réunit les cinq numéros, avec des annotations ; dans le format numérique, on pourra peut-être retrouver les liens / références des choses citées. et peut-être quelques lignes à certains endroits sur ce qui était de mon quotidien à la période de création / captures ?
je continue la lecture de Drifts, je lis sur mon téléphone portable et le format de la narration se mêle parfaitement bien au fait de picorer impromptument quelques pages par ci, par là. La flottaison du quotidien et sa poétique.
dimanche soir
je commence l'anthologie ! le début de la version augmentée en pdf chez girl-moss. j'écoute Mondo Drag et avant j'écoutais IQOWKE
je me demande où je puise l'énergie pour les bricoles, et je pense au trauma-bonding.